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Manifeste de la révolution écologique dans la façon de voir les choses

10.09.2019, 16:48
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Introduction

Le deuxième tome du projet « EuRICAA – révolution écologique dans la façon de voir les choses » se présente comme le résultat d’une analyse de l’aspect social de la crise écologique globale et propose une approche résolument nouvelle pour résoudre des problèmes persistants, qui ne font que se multiplier d’année en année.

Dans le premier tome intitulé « EuRICAA – modèle d’un avenir pacifique », nous avions démontré la nécessité de préparer la société à des changements radicaux afin de prévenir la catastrophe écologique en unifiant les efforts communs pour développer une économie « verte » : il s’agissait de bâtir une Méga-infraban unique et mondiale en recourant aux innovations écologiques contemporaines. À l’origine de l’idée du premier tome, il y avait l’analyse factuelle de l’état navrant de notre planète. Dans le deuxième tome d’EuRICAA, nous abordons le thème de la création d’une société des changements sociaux : les principales « maladies » de l’humanité du XXIe siècle y sont illustrées concrètement et nous énonçons les standards qui constituent la base d’un nouveau modèle performant de développement social. Pour passer au nouveau type de ce que nous appelons l’« économie verte », destinée à garantir la sécurité écologique de l’avenir, il est indispensable d’accomplir une révolution technologique. Les pays développés, en tant que base de la création et de l’implantation de la majorité des technologies existantes, doivent jouer un rôle primordial dans cette transition : il est indispensable d’élaborer et de signer un nouvel accord mondial, qui changera les régulations des investissements et des subventions allouées aux innovations, afin de réaliser et de faire émerger la nouvelle économie dans les pays développés. Il est indispensable de réviser la notion de succès économique en plaçant à sa base l’interaction des rythmes de croissance économique des pays et de préservation effective – et non simplement déclarative –de l’environnement.

Comme en témoigne l’augmentation des budgets et des dépenses consacrés à la résolution des problèmes écologiques (cf. annexe 1), de nombreux thèmes, relatifs aux questions de la sécurité de l’avenir de notre planète, sont activement étudiés par les gouvernements de différents pays depuis plus de quarante ans. Toutefois, les tentatives pour changer, renouveler la vision du monde par la population de la planète, faire avancer l’idée d’anticonsumérisme, tentatives orientées vers la lutte contre le principal problème de la société – la saturation en informations et en ressources consommées –, se sont soldées par un échec. Ce qui forme la motivation existentielle première de l’homme moderne, ce sont les idées de quête du bien-être matériel et financier, d’une situation prépondérante dans le « monde irréel des signes », qui doivent apporter bonheur et prestige social. Ce n’est nullement une aspiration à garantir la sécurité écologique en vue d’un présent et d’un futur harmonieux.

La plupart des problèmes sociaux et écologiques peuvent être résolus via une réduction significative d’un mode de consommation effréné et une réorientation de l’homme vers des valeurs nouvelles, réelles. La création d’une société citoyenne, où le bonheur humain et la réalisation de soi ne dépendent pas de la consommation et où la consommation n’est plus le but de la vie, exige des glissements parfois décisifs, si ce n’est radicaux de la conscience personnelle et, sans contredit, au niveau national dans chaque pays.

« EuRICAA – révolution écologique dans la façon de voir les choses » donne à chacun la possibilité d’évaluer l’état actuel de la communauté humaine, ainsi que l’effet produit par ses actions quotidiennes sur l’environnement. On devrait ainsi percevoir la nécessité d’un impact personnel sur la situation de crise mondiale.

À l’échelle globale, le problème de la coordination des nouveaux standards civilisationnels se posera de façon assez aiguë, mais en décidant de les adopter et de les mettre en œuvre, on effectuera un pas immense vers la réalisation du but suprême, à savoir la protection de la terre et la préservation du futur de l’humanité.

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